L A P R O G R A M M A T I O N
PROGRAMMATION
JANVIER - MAI
2022
MARDI 18 JANVIER
MAMIE LUGER
CIE AH
JEU. 27 & VEN. 28 JANVIER
LE POISSON BELGE
CIE L'ÉTREINTE
JEUDI 3 FÉVRIER
LE SOUFFLEUR
COMPAGNIA DELL'EDULIS
SAMEDI 5 FÉVRIER
UN THÉÂTRE DANS LA VILLE
LES CHARMEURS D'ABEILLE
VEN.25 & DIM. 27 FÉVRIER
LA LÉGENDE NOIRE DU SOLDAT O
CIE CDO
MARDI 8 MARS
LES MAUX BLEUS
CIE DE L'ÉCLAIR
VENDREDI 18 MARS
SWING HEIL
CIE LE ROAD MOVIE CABARET
VENDREDI 25 MARS
CALIGULA
CIE DES PERSPECTIVES
MARDI 5 AVRIL
SUR LES PAS DE LÉONARD DE VINCI
CIE COÏNCIDENCES VOCALES
VENDREDI 29 AVRIL
ECLABOUSSURE
CIE C'EST LA GOUTTE D'EAU
VENDREDI 6 MAI
UN SOIR CHEZ RENOIR
CIE HE PSST
MARDI 18 JANVIER À 20H45
MAMIE LUGER
CIE AH
« A l’heure où le Me too donne de la voix, quel bonheur de le voir traité par une centenaire dynamique et cocasse ! »
Six heures du matin : Berthe, cent deux ans, canarde l’escouade de flics qui a pris d’assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures : le capitaine de police Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de
sa carrière.
La grand-mère au Luger vide son sac, et le récit de sa vie est un feu d’artifice. Il y est
question de meurtriers en cavale, de Veuve Noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors...
aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue
la vieille édentée, mais il sent qu’il va falloir creuser. Et pas qu’un peu.
A l’heure où le Me too donne de la voix, où la parole se libère, où la violence faite aux
femmes est enfin un vrai sujet, quel bonheur de le voir traité par une centenaire dynamique
et cocasse, une féministe de la première heure, une preuve vivante d’un patriarcat ancestral
et banalisé !
Distribution
D’après le roman de Benoît Philippon. Adaptation : Josiane Carle et Carole Chevrier Mise en scène, dispositif scénique : Antoine Herbez, Avec : Josiane Carle et Antoine Herbez. Lumières : Fouad Souaker
Presse
« Le duo Josiane Carle et Antoine Herbez a fait exploser l’applaudimètre. Un spectacle truculent mais d’une intense émotion. Une forme de dénonciation discrète de la violence faite aux femmes. » La Tribune - Le Progrès
JEUDI 27 & VENDREDI 28 JANVIER À 20H45
LE POISSON BELGE
CIE L'ÉTREINTE
« Une pièce située entre le thriller, le drame psychologiqu et le conte de fées »
La Compagnie l’Etreinte revient avec une nouvelle création : un conte fantastique et contemporain. C’est l’histoire de Grande Monsieur et de Petit fille. Quand un enfant colle à un vieux monsieur, s’invite chez lui, le menace de raconter plein de choses s’il la vire, on se dit « Encore une histoire de mœurs ! » mais on a tout faux... L’enfant réclame de l’attention, dérange le quotidien millimétré de ce vieux célibataire, et par la clairvoyance et l’innocence de ses questions, révèle des nœuds qu’il doit démêler pour enfin se trouver : s’affranchir de son enfance, reprendre ce qui lui a été retiré.
Une confrontation subtile, drôle et caustique, forte et salvatrice, entre deux êtres marginaux
et divisés, qui peut-être trouveront leur unité... Une pièce située entre le thriller, le drame psychologique et le conte de fées.
Distribution
Texte : Léonore Confino. Mise en scène : Sarah Lamour. Assistant mise en scène : Louis-Emmanuel Blanc. Avec : Thierry Belnet, Pauline Rollet. Création Lumières : Nicolas Augias. Graphic design : Ary. Crédit Photos : Marie-Eve Heer
JEUDI 3 FÉVRIER À 20H45
LE SOUFFLEUR
COMPAGNIA DELL'EDULIS & PONY PRODUCTION
« A tous ceux qui soufflent et qu'on oublie ... »
Ildebrando Biribò fut un des derniers souffleurs de théâtre. Il mourut mystérieusement dans l’obscurité de son trou de théâtre, le soir du 28 décembre 1897, à l’issue de la première représentation mondiale de Cyrano de Bergerac.
En hommage à cet anti-héros par excellence le texte d’Emmanuel Vacca lui donne l’occasion de revenir sur terre. C’est sa revanche, une seconde chance pour exister cette fois, un temps, dans la lumière.
Sur une scène à l’abandon dans sa nudité d’après spectacle, Ildebrando Biribò nous dit l’amour qu’il a porté à son métier et aux comédiens qu’il a servis durant tant d’années. Il devient le porte-parole de tous les rêveurs, les passionnés, les invisibles.
Une prestation pleine de poésie, d’humour, d’émotion. Avec un public en témoin le souffleur acteur démontre magistralement que le théâtre peut toucher juste et en plein cœur pour peu qu’il ait « un souffle à l’âme ».
Distribution :
De Emmanuel Vacca. Mise en scène : Paolo Crocco. Avec : Paolo Crocco. Collaboration artistique : Fabio Marra. Lumière : Luc Dégassart. Régie plateau : Alberto Taranto. Composition : Claudio Del Vecchio. Costumes : Pauline Zurini, Bernadette Tisseau. Construction Décor : Claude Pierson
www.pony-production.com
SAMEDI 5 FÉVRIER À 18H
UN THÉÂTRE DANS LA VILLE
LES CHARMEURS D'ABEILLE
Ce film a été réalisé à l’occasion du trentième anniversaire de l’Espace Comedia et du cinquantenaire du Centre Dramatique Occitan. Il retrace une aventure théâtrale et culturelle qui puise ses fondements dans une époque, à l’issue de la guerre, où l’éducation populaire est l’un des guides majeurs d’une société qui cherche à raviver les grands principes d’une démocratie retrouvée. L’égalité sociale mais aussi l’égalité devant la culture motivent alors nombre d’enseignants qui militent dans les différentes disciplines artistiques comme d’autres le font dans le sport. Le théâtre y tient une place importante. On veut faire connaître à une population pas encore engloutie dans l’image télé les grands noms du répertoire. Ce film, parmi d’autres, en porte témoignage. Ces années sont aussi celles du renouveau des langues non officielles, dont la nôtre, l’occitan. On découvre qu’elle porte en elle une culture vivante trop souvent oubliée parce que méprisée, combattue. Le film raconte, à travers cette aventure théâtrale, une part de cette renaissance, de l’intérêt tout d’un coup retrouvé, notamment à travers la chanson et le théâtre. Puis viendra le moment de leur reconnaissance effective et une avancée porteuse d’espoir qui se concrétisera par l’ouverture d’un théâtre à Toulon, l’Espace Comedia.
Distribution
De Hervé lavigne. Durée : 1h30. Entrée libre.
Presse
« Film très émouvant, à la fois joyeux et nostalgique et qui nous rappelle 30 ans de beaux souvenirs de spectacles et d’événements, travail de recherches incroyable,témoignagesd’artistes,dejournalistes,de personnes ayant des liens très forts avec ce théâtre et André Neyton qui se bat corps et âme pour la culture, la nôtre, celle des autres, qui n’a jamais baissé les bras dans la tourmente». EvasionMag
VENDREDI 25 FÉVRIER À 20H45 ET DIMANCHE 27 À 16H
LA LÉGENDE NOIRE DU SOLDAT O
CIE CDO
« Car il ne peut être qu’un lâche, puisque cela va de soi... »
CE SPECTACLE A OBTENU LE LABEL DE LA MISSION DU CENTENAIRE 14-18
« La légende noire du soldat O » retrace le drame qui s’abattit sur la Provence et sur ses soldats au tout début de la guerre. Devant l’échec total de la stratégie choisie par l’Etat Major et le recul des armées françaises sur tous les fronts on accusa injustement les soldats provençaux du XVe Corps d’en être responsables en ayant fui devant l’ennemi. S’en suivirent contre les « Midis », insultes, stigmatisations, refus de soins aux blessés et exécutions pour l’exemple. « La légende noire du Soldat O » évoque à travers le cas du soldat Auguste Odde de Six- Fours, victime expiatoire d’une volonté de trouver des boucs émissaires, ce drame dans le drame. Sur un fond de légèreté va-t-en-guerre entretenue par une Madelon exaltant le courage des « pioupious », le soldat O écrit entre deux obus. Une pièce inspirée de faits réels, du vécu de soldats provençaux, de l’appel à la mémoire populaire et d’écrits de grands écrivains français du XIXe siècle et du début du XXe.
Distribution
Texte et mise en scène : André Neyton. Avec : Alain Aparis, Blanche Bataille, Xavier Laurent et Jacques Maury. Création costumes : Isabelle Denis. Création vidéo : Claude Ciccolella, P’Silo, Musiques : Miquèu Montanaro Scénographie : Suzanne Laugier Création éclairages : Michel Neyton Banque d’images : ECPAD
Presse :
« Il faut courir voir “La légende noire du soldat O”/.../ qui produit une efficacité théâtrale des plus grandes, servie par quatre comédiens de qualité, Neyton mêle la réalité et le rêve, le front et la maison, l’écrit raciste séculaire et le drame présent. Une réussite. » La Marseillaise
« Ce spectacle, très bien conçu, porté par quatre beaux comédiens va droit au cœur. Mêlant humour (souvent) noir et gravité du propos, il ne se laisse pas oublier. » La Provence Avignon
MARDI 8 MARS À 20H45
LES MAUX BLEUS
CIE DE L'ÉCLAIR
« La violence n’est pas une question de genre mais de pouvoir »
Deux comédiennes, quinze personnages, une certitude : la violence n’est pas une question de genre mais de pouvoir. Grâce à une succession de tableaux, tantôt émouvants tantôt drôles, la pièce met en lumière cette part d’ombre de la société à travers différents points de vue : victimes, témoins et bourreaux. La création Les Maux Bleus expose de façon intense, poignante et sans concession toutes les formes de violences faites aux femmes : tant physiques que psychologiques, elles sont multiples, insidieuses, courantes, invisibles, révoltantes...
Un face à face salutaire avec la violence pour mieux l'écouter, la comprendre et
l'éradiquer. Les Maux Bleus est assurément une œuvre théâtrale vibrante, authentique,
salvatrice, profondément humaniste et remplie d’espoir. On est touché en plein cœur !
Distribution
De Chrystelle Canals et Milouchka. Mise en scène : Hervé Lavigne. Avec : Chrystelle Canals et Milouchka
Création lumières : Samuel Hassid. Chorégraphie : Brian Ca. Création Musicale : Rémy Chaillan. Crédit photo : Hervé Lavigne.
Presse
Coup de Cœur du Monde & Coup de Cœur des Festivaliers au Festival Off Avignon 2021
« Une pièce qui traite des violences de la société sans entrer dans les clichés habituels /.../. C’est à la
fois émouvant, plein de vérité et drôle.» France Bleu Vaucluse
« Une pièce coup de poing sur les violences faites aux femmes / .../, un spectacle qui touche au cœur» Le Monde « Texte acéré et sublime, interprétation bouleversante» La Provence
Infos
A l'occasion de la Journée internationale des droits des Femmes, pour vous Mesdames, tarif spécial à 8€ au lieu de 17€ !
VENDREDI 18 MARS À 20H45
SPECTACLE NON SOUMIS AU PASS
SWING HEIL
CIE LE ROAD MOVIE CABARET
« Une bourasque de vie, de swing et de liberté »
Richard a 17 ans, habite Hambourg et ne vit que pour le jazz. Il passe ses soirées à danser au Heinze Cafe, dans le quartier Sankt Pauli, à écouter la BBC, les disques de Benny Goodman, Count Basie, en un mot il vit sa passion : le Swing ! Cette musique noire américaine qui représente tout ce que déteste le pouvoir nazi en place. Ainsi Richard et ses amis sont amenés à vivre clandestinement, le plus souvent, leur amour du jazz, avec le goût du frisson que procure l’interdit et parfois avec une insouciante innocence. Tout bascule le jour où il est obligé de s'enrôler dans les Jeunesses Hitlériennes, et s'il pense dans un premier temps pouvoir berner le régime, la réalité va le rattraper. Dans l'Allemagne de 1939, on n’a jamais été aussi libre, libre de faire un choix ....
Distribution :
De Romuald Borys. Avec : Jimmy Daumas. Texte et mise en scène : Romuald Borys Assistantes : Aude Gagnier, Manon Chivet Chorégraphe : Jeanne Garouste. Scénographie : Anne Gayan Romuald Borys. Lumières : Anne Gayan. Création sonore : Cédric Moulié
Presse :
« La magie de la pièce tient à la minutie avec laquelle les personnages tombent dans le piège de cette folie nationaliste alors qu’ils s’en sont joués, forts de cette musique qui les protégeait. Le public se laisse facilement emporter par le rythme des joueurs, par une mise en scène efficace. Et même si on ne refait pas l'histoire, les spectateurs se prennent à rêver avec eux. » Le Dauphiné Libéré
« C'est un acteur qui tient tous les rôles en virevoltant dans le décor, une prouesse de comédien magnifique /.../ Quelle performance ! C'est du très beau théâtre. » RegArts « Le texte est très fort, sans concession, il touche au plus profond » Vivantmag
VENDREDI 25 MARS À 20H45
CALIGULA
CIE DES PERSPECTIVES
« Je suis toujours vivant »
À la mort de Drusilla, sa sœur et sa maîtresse, l’empereur Caligula, aimé de son peuple, disparaît pendant trois jours. Lorsqu’il réapparaît, il a terriblement changé : amis, maîtresse, dignitaires et fonctionnaires doivent désormais faire face à un tyran qui ne supporte ni contradictions ni contradicteurs. « J’aime le pouvoir car il donne ses chances à l’impossible. » Mais la passion de l’impossible, la quête d’une liberté absolue ne sèment que fureurs, ravages et destructions.
Le Caligula de Camus est d’autant plus cruel, cynique et manipulateur qu’il sait être drôle, tendre et sensible. Autour de ce personnage ambigu et fascinant se joue le drame d’une humanité asservie à la volonté d’un chef implacable et pourtant terriblement seul. Le spectacle veut rendre compte de cette dualité et il incite à prendre parti car si l’histoire ne se répète pas, les comportements, eux, se reproduisent.
Distribution :
De Albert Camus. Mise en scène : Bruno Dairou, Edouard Dossetto Avec : Pablo Chevalier, Edouard Dossetto, Josselin Girard, Céline Jorrion, Antoine Laudet, Antoine Robinet. Création lumière : Arnaud Barré Régisseuse : Héléna Castelli Scénographie : Pierre Mengelle.
Presse :
Coup de coeur du Club de la Presse Avignon OFF 2021
« Ralentir... chef d’oeuvre. Antoine Laudet est tout simplement phénoménal, gigantesque, tellurique. D’une voix puissante, il nous happe, nous secoue, nous emporte. » La Provence
« Tenaillé par la passion de l’impossible et le désir de maîtriser le destin, Caligula porte l’exigence de lucidité jusqu’à l’absurde sanguinaire. » La Terrasse
« Dans l'ombre de cette pièce de Camus se profilent Hitler et d'autres dirigeants, la France après Dunkerque et d'autres peuples asservis. » Le Monde
theatre-contemporain.net/contacts/Compagnie-des-Perspectives
MARDI 5 AVRIL À 20H45
SUR LES PAS DE LÉONARD DE VINCI
CIE COINCIDENCES VOCALES
«Un voyage dans le temps, musical et magique»
Un voyage dans le temps, musical et magique, dans une mise en scène ingénieuse signée William Mesguich. Depuis le musée du Louvre et son inévitable Joconde, Lisa, jeune artiste plasticienne, et son frère Léo vont être transportés cinq cents ans en arrière jusqu’à l’atelier/ capharnaüm de Léonard de Vinci, débordant de maquettes, de poulies, de croquis et de machines. Conduits par une Joconde avant-gardiste, libérée, fantasque et... irrésistible, au rythme de refrains lyriques comme de refrains pop, ils vont côtoyer le grand maître da Vinci, peintre, sculpteur, humaniste, inventeur fou, rêvant de faire voler l’homme.
Une occasion unique de rendre hommage à un homme qui n’a jamais cessé d’observer, d’apprendre, de vouloir comprendre et améliorer la vie dans bien des domaines. Un précurseur génial, contrarié par les turpitudes de son époque, souhaitant de manière quasi compulsive laisser une trace de ses recherches pour la postérité.
Distribution :
Texte et musiques : Estelle Andréa. Metteur en scène : William Mesguich. Avec : Estelle Andrea, Oscar Clark, Julien Clément, Magali Paliès. Costumes : Alice Touvet. Création Lumières/Scénographie : William Mesguich. Décors : Grégoire Lemoine. Vidéo animation/effets spéciaux : Laura Verveur / Boris Carré. Création sonore : Maxime Richelme. Ingénieur son : Matthieu Rolin. Régisseur Lumière : Mathieu Ciron ou Jean- Maurice Dutriaux.
Presse :
«Du théâtre musical de très belle facture avec des moments de comédie pure et une réflexion sur le savoir et la vie, « Sur les pas de Léonard de Vinci » est une jolie et joyeuse quête initiatique qu'on suit telle une rêverie, douce, folle et drôle.» Le Parisien
«Ton de la comédie, personnage de Mona Lisa, intrépide, jovial et généreux, forme de théâtre musical qui sait harmoniser spectaculaire /.../ et moments plus poétiques.» Télérama
«C’est donc un beau et puissant voyage initiatique et en musique s’il vous plaît ! C’est drôle, ludique et instructif. La mise en scène est vive, on se régale avec les décors, les vidéos, tout cela mené tambour battant !» Théâtre passion
«C’est rondement mené, joué avec enthousiasme, bien chanté !» La Muse
VENDREDI 29 AVRIL À 20H45
ECLABOUSSURE
CIE C'EST LA GOUTTE D'EAU
«Compte rendu sensible d’une Odyssée en Méditerranée»
« Éclaboussure », aboutissement de la pièce embarquée « Une goutte à la mer» écrite à bord de l’Aquarius (premier navire de sauvetage de SOS Méditerranée), puise dans ses rencontres avec les sauveteurs, les solidaires et les exilés, le propos d’un regard à hauteur d’homme. Après plusieurs années passées sur la mer Méditerranée à naviguer, à rencontrer, à débattre, à faire parler, à jeter des bouteilles à la mer, des messages écrits par des passants, des plaisanciers, des marins, des solidaires, des sauveteurs, des artistes, des enfants, des réfugiés, des migrants, des exilés ... Mandine, comédienne amarinée, débarque sur scène pour nous présenter cette mer qu’elle a rencontrée...
D’une bouteille à l’autre, des messages collectés, des chants revenus du large... Entre mots relie les différents rivages de la Méditerranée : relier ça veut dire « rendre solidaire ».
Distribution :
De Mandine Guillaume et Emillien Urbach. Avec : Mandine Guillaume et Émilie Jobin. Dessins : Edmond Baudoin. Création Musicale : Clément Althaus. Création lumière : Raphael Maulny. Crédit photos : D. Bellucci.
Presse :
« Emouvant, réaliste, bercé par le son d’un accordéon à la fois grave et chatoyant, ce récit de destins croisés est une ode à l’engagement dans laquelle les auteurs nous embarquent avec brio » Journal CCAS
« L’Histoire de deux couples qui ne se croiseront pas mais dont le destin semble similaire parce que confrontés aux mêmes intempéries humaines. Deux couples dont chacun attend la naissance d’un enfant. Deux enfants qui ne se résolvent pas à venir, certainement effrayés par ce monde inhumain et si peu accueillant. » Le Patriote Côte-d’Azur, Pierre Barbancey (Grand Reporter à l’Humanité)
VENDREDI 6 MAI À 20H45
UN SOIR CHEZ RENOIR
CIE HE PSTT
« Ceux que la presse nomme déjà Impressionnistes, avec dédain »
DE CLIFF PAILLÉ
- PETIT MOLIÈRE DU MEILLEUR AUTEUR - PARIS 2018 -
Hiver 1877. Renoir reçoit ses amis « impressionnistes » Monet, Degas, Berthe Morisot. Zola viendra aussi ...
Autour de quelques bouteilles fusent les rires, les bravades, les grivoiseries. L’amitié réconforte et ils en ont besoin. Contre eux la critique se déchaîne, le public se moque et leurs toiles ne se vendent pas. Que faire ? Continuer à exposer à part et risquer une nouvelle gifle publique ? Ou se résoudre à réintégrer le Salon Officiel de l’Académie ?
Le débat s’engage, les avis divergent et les tensions montent. Les sentiments, les théories et les idéaux de chacun, en s’exprimant, écrivent une page vivante et jubilatoire de l’histoire de l’art.
Derrière les artistes ce sont aussi les hommes, la femme, que la pièce propose de rencontrer. Renoir, le bohème et son amour des femmes, Monet, l’optimiste et sa fascination pour la lumière, Berthe Morisot, la femme forte dans ce milieu masculin, Degas, l’intransigeant caractériel. Et Zola, le sage, le moralisateur.
Ces esprits libres tentèrent par leur art de bousculer un système en place. Mais, dans un contexte politique instable, sans doute leurs idées dérangèrent -elles bien davantage encore que leurs toiles.
Distribution
Mise en scène : Cliff Paillé
Avec : Elya Birman, Romain Arnaud-Kneisky, Alice Serfati, Alexandre Cattez, Sylvain Zarli, Salomé Naudy
Lumières : Yanncik prevost
Presse
« On ne décroche pas une seconde de cette passionnante dispute mettant aux prises des artistes qui s’admirent autant qu’ils se détestent. /.../ Les comédiens nous tiennent en haleine de bout en bout, et on ressort de la salle avec la sensation d’avoir vraiment passé... une soirée chez Renoir. À ne pas manquer. » Libre Théâtre
« La soirée se déroule en questionnements artistiques,politiques,existentielsetc’estpassionnant. On rit beaucoup. Un spectacle fin, intelligent, qui nous plonge dans une époque charnière. En écho à la nôtre ? » La Provence